Représentation de la diversité
La revue accorde une attention particulière à la représentation de la diversité. Cette question concerne tout le monde : les utilisateurs, les auteurs et les éditeurs (ISAJE; Hellman et al., 2020).
Non anglophone
Les rédacteurs doivent prendre en considération les contributions de personnes extérieures au monde anglophone. Les personnes provenant de l’extérieur du monde anglophone devraient également être représentées à travers le personnel éditorial et les rédacteurs (ISAJE; Hellman et al., 2020).
Pays à moyen et faible revenus
Les rédacteurs doivent prendre en considération les articles publiés dans des pays et des contextes ayant un accès limité au financement et aux contributions provenant de pays à faible ou à moyen revenus. Les personnes qui résident ou qui proviennent de pays à faible ou à moyen revenus doivent également être représentés à travers le personnel éditorial et les rédacteurs (ISAJE; Hellman et al., 2020).
Diversité ethnique et de genre
La revue fait valoir l’importance d’accroître la diversité et l’inclusion des genres et des origines ethniques dans les comités de rédaction, parmi les réviseurs ad hoc, les auteurs, les rédacteurs en chef et dans les soumissions de manuscrits (ISAJE; Hellman et al., 2020).
Titre et résumé
Si un seul sexe est inclus dans l’étude, ou si les résultats de l’étude doivent être appliqués à un seul sexe ou genre, le titre et le résumé doivent spécifier le sexe et le genre des participants humains ainsi que le sexe des animaux ou de l’une des cellules, tissus et autres éléments dérivés de ceux-ci (SAGER; Heidari et al., 2016).
Introduction
Les auteurs doivent indiquer, le cas échéant, les études antérieures qui montrent la présence ou l’absence de différences ou de similitudes entre les sexes ou le genre. Les auteurs doivent indiquer, le cas échéant, si des différences de sexe et/ou de genre peuvent être attendues (SAGER; Heidari et al., 2016).
Méthodologie
Les auteurs doivent indiquer comment le sexe et le genre ont été pris en compte dans la conception de l’étude, s’ils ont assuré une représentation adéquate des hommes et des femmes, et justifier les raisons de toute exclusion des hommes ou des femmes (SAGER; Heidari et al., 2016).
Les auteurs doivent souligner dans la section des méthodes si le sexe des participants a été défini sur la base de l’auto-évaluation, ou attribué à la suite d’un examen externe ou interne des caractéristiques corporelles, ou par des tests génétiques ou d’autres moyens (SAGER; Heidari et al., 2016).
Résultats
Si les résultats diffèrent entre les participants selon le sexe et/ou le genre, les données devraient être présentées de façon séparée selon le sexe et/ou le genre. Les analyses fondées sur le sexe et le genre doivent être rapportées indépendamment du résultat positif ou négatif (SAGER; Heidari et al., 2016).
Dans les essais cliniques, les données sur le recrutement, la participation, l’abandon, le retrait et la perte de suivi doivent être présentées séparément par sexe et par genre (le cas échéant) (SAGER; Heidari et al., 2016).
L’influence des facteurs liés au sexe et au genre doit être évaluée a priori sur la base de leur rôle hypothétique dans la causalité, l’évolution, l’efficacité du traitement, l’impact et l’issue des problèmes de santé. Les auteurs doivent s’abstenir de mener une analyse comparative entre les genres a posteriori si la conception de l’étude est insuffisante pour permettre des conclusions significatives. Dans tous les cas échéants, les données brutes devraient être publiées séparément par sexe et par genre pour une future mise en commun et méta-analyse (SAGER; Heidari et al., 2016).
Les différences anatomiques et physiologiques entre les hommes et les femmes (taille, poids, masse corporelle, nombre de cellules, cycles hormonaux, etc.) ainsi que les variables sociales et culturelles (statut socio-économique, éducation, etc.) doivent être prises en compte dans la présentation des données et/ou l’analyse des résultats lorsque pertinent (SAGER; Heidari et al., 2016).
Dans les études épidémiologiques, l’impact d’autres expositions, telles que les variables socio-économiques, sur les problèmes de santé doit être examiné pour tous les sexes et doit être analysé de manière critique dans une perspective de genre (SAGER; Heidari et al., 2016).
Discussion
Les implications potentielles du sexe et du genre sur les résultats de l’étude et les analyses devraient être discutées. Si une analyse du sexe et du genre n’a pas été effectuée, la justification doit être donnée. Les auteurs devraient discuter davantage des implications de l’absence d’une telle analyse sur l’interprétation des résultats (SAGER; Heidari et al., 2016).
Considérations de sexe et de genre
Les auteurs doivent examiner si le sexe et le genre sont pertinents au sujet de l’étude, et, le cas échéant, suivre les directives ci-dessous.
Ces lignes directrices s’appliquent à toutes les recherches avec des humains, des animaux ou tout matériel provenant d’humains et d’animaux (par exemple, organes, cellules, tissus), ainsi qu’à d’autres disciplines dont les résultats seront appliqués aux humains telles que la mécanique et l’ingénierie (SAGER; Heidari et al., 2016).
Principes généraux
Les auteurs doivent avoir une utilisation prudente des mots « sexe » et « genre » afin d’éviter de confondre les deux termes (SAGER; Heidari et al., 2016).
Le terme sexe doit être utilisé comme une classification des hommes ou des femmes basée sur une distinction biologique dans la mesure où cela est possible de le confirmer.
Le genre fait référence aux rôles, aux comportements et aux identités socialement construits des femmes, des hommes et des personnes non-binaires ou de genre fluide.
Lorsque possible, les auteurs doivent examiner les possibles différences de sexe ou de genre. Lorsque les participants à une recherche comprennent des individus capables d’être différenciés par le sexe et/ou le genre, et que les résultats de l’étude diffèrent selon ces caractéristiques, la recherche doit être conçue et menée de manière à révéler les différences qui y sont liées dans les résultats, même si celles-ci n’étaient pas initialement attendues (SAGER; Heidari et al., 2016).
Recommandations par sections d’article
Les auteurs doivent avoir une utilisation prudente des mots « sexe » et « genre » afin d’éviter de confondre les deux termes (SAGER; Heidari et al., 2016).
Le terme sexe doit être utilisé comme une classification des hommes ou des femmes basée sur une distinction biologique dans la mesure où cela est possible de le confirmer.
Le genre fait référence aux rôles, aux comportements et aux identités socialement construits des femmes, des hommes et des personnes non-binaires ou de genre fluide.
Les auteurs doivent examiner les possibles différences de sexe ou de genre. Lorsque les participants à une recherche comprennent des individus capables d’être différenciés par le sexe et/ou le genre, et que les résultats de l’étude diffèrent selon ces caractéristiques, la recherche doit être conçue et menée de manière à révéler les différences qui y sont liées dans les résultats, même si celles-ci n’étaient pas initialement attendues (SAGER; Heidari et al., 2016).
Références
Heidari, S., Babor, T. F., De Castro, P., Tort, S. et Curno, M. (2016). Sex and Gender Equity in Research : Rationale for the SAGER guidelines and recommended use. Research Integrity and Peer Review, 1(1), 1-9. https://doi.org/10.1186/s41073-016-0007-6
Hellman, M., Kauppila, E., Katainen, A., Kettunen, T. A., Saitz, R. et Calver, K. (2020). Diversity in addiction publishing. International Journal of Drug Policy, 82, 102788. https://doi.org/10.1016/j.drugpo.2020.102788