Drogues, santé et société souscrit aux normes de langage et de terminologie promus par l’ISAGE. Conséquemment, il est recommandé aux auteurs d’utiliser la terminologie préconisée dans le domaine de la dépendance afin d’éviter la stigmatisation des personnes qui consomment de l’alcool, des drogues, d’autres substances addictives ou qui ont un comportement addictif.
Drogues, santé et société tient à éviter que les publications entretiennent les stigmas. Elle suggère d’utiliser des mots respectueux et un langage axé sur la personne. Par exemples :
- Au lieu de « toxicomane » ou « dépendant(e) », « personne qui consomme des drogues » ou « personne ayant un trouble d’usage » sont des expressions à préconiser.
- Au lieu d’« abus de drogues », « utilisation à risque de substances » est une expression à préconiser.
Sauf dans certaines situations précises (article historique, analyse étymologique, etc.), il y a plusieurs mots qu’il est préférable d’éviter pour parler des personnes qui consomment, des drogues et des sujets connexes. Sans en dresser une liste exhaustive, Drogues, santé et société recommande notamment de privilégier certains termes plutôt que d’autres, tels que dans les exemples suivants :
- Au lieu d’« illicite », en parlant d’une substance ou d’un marché, « illégal » est à privilégier.
- Au lieu de « marché noir », « marché illégal » est à privilégier.
- Au lieu de « marijuana », « cannabis » est à privilégier.
La revue encourage également ses auteurs à privilégier le plus que possible l’utilisation d’un langage inclusif.